Le syndrome de la bouche sèche désigne un état dans lequel les glandes salivaires de la bouche ne produisent pas suffisamment de salive pour maintenir la bouche humide.

Un adulte en bonne santé produit normalement entre 1,5 et 2 litres de salive par jour. En revanche, une personne atteinte de xérostomie voit son flux salivaire diminuer de moins de la moitié, tant au repos qu’en cas de stimulation.

Lorsque le flux salivaire normal diminue, divers effets gastro-intestinaux peuvent être observés et une gêne associée à la parole, à la mastication, à la déglutition et à la dégustation des aliments est fréquente. La production de salive contribue à la protection des tissus buccaux et est directement liée à la qualité de vie globale d’une personne.

Cette pathologie de la vie quotidienne peut conduire à l’insomnie, à l’irritabilité, voire à la dépression. Sur le plan social, les personnes souffrant de sécheresse buccale évitent parfois de manger en compagnie, de sortir ou de parler en groupe, ce qui affecte leur appétit et leur plaisir de manger.

Ainsi, dans les cas les plus graves, une image de faible estime de soi et de dépression subclinique est configurée, déclenchant un problème qui nécessite une prise en charge multidisciplinaire.

Ce syndrome peut entraîner une perte de poids involontaire et un déficit nutritionnel conséquent, ainsi que des maladies gingivales et des caries dentaires fréquentes, entraînant une halitose (mauvaise haleine) et une perte prématurée des dents.

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